Il est souvent difficile de parler du vin. A une certaine époque, on ne se posait pas trop de questions, on était très binaires : le vin était bon, ou pas bon. Souvent bon car nombre de buveurs n’étaient pas des connaisseurs, le credo était : qu’importe le breuvage pourvu qu’il vous apporte du réconfort. Dieu merci, les temps ont changé. Aujourd’hui, nous sommes nombreux à aimer parler du vin, dans des termes qui sont parfois très techniques ou très spontanés et souvent pour briller en société.
Votre serviteur a passé de nombreuses années à déguster, en tant qu’acheteur, vendeur et rédacteur pour un guide très connu, et j’avoue que la dégustation c’est simple et…compliqué. Le dégustateur professionnel, ne cherche pas les qualités d’un vin, mais les défauts. Dans le monde du vin on cherche toujours ce qui ne va pas. Bizarre non ? On part du principe qu’un vin ne présentant pas défauts peut être mis sur le marché. Et le consommateur non professionnel ? Et bien à lui de se faire son opinion, car le vigneron, le négociant, et votre caviste en ligne, lesvinsbiologiques.com ont fait leur boulot.
Voici quelques conseils de pro, lesvinsbiologiques.com : en amont renseignez-vous sur les typicités aromatiques des cépages entrant dans la composition du vin. Vous devriez normalement les retrouver lors de la dégustation du vin. Après avoir servi le vin dans votre verre (si ça vous amuse vous pouvez observer le vin à la lumière et apprécier sa couleur, ses reflets etc..) ne remuez pas le verre pour aération, pas tout de suite ! Cela vous permettra d’apprécier la puissance aromatique du vin dans ce que j’appelle le « premier nez ». Alors il y a un second nez ? Oui c’est justement celui qui vient après aération. Un vin avec zéro expression au premier nez peut se révéler très expressif au second nez. ET inversement ? Ben non car s’il l’est au premier, il le sera encore plus au second !!! La leçon à tirer ? Un vin non expressif au premier nez aura besoin d’une bonne aération avant d’être servi.
Ensuite portez en bouche et « grumez » exercice que l’on apprend en bourgogne et dans toutes les bonnes écoles de dégustation : l’aération en bouche du liquide. Certaines personnes sont très bruyantes, d’autres plus discrètes quand le liquide circule dans leurs bouches et vient imprégner les petites cellules de captation des arômes qui se trouvent sur notre langue et sous notre palais. Et là le cerveau se met en marche…il cherche à reconnaitre et identifier tous les arômes présents dans le précieux breuvage. C’est la fête, ça part dans tous les sens, c’est compliqué, c’est déroutant, c’est… ???Après déglutition on cherche ses mots : fraise, cassis, pruneau, vanille, cuir etc…Sachez que chacun d’entre nous peut identifier ces arômes car nous nous sommes tous fabriques une palette aromatique dans le disque dur de notre cerveau. Le plus difficile étant de trouver le nom de l’arôme que nous avons deviné mais pas encore reconnu. D’où l’intérêt de connaître les typicités aromatiques des cépages.
Ensuite vous apprécierez la longueur en bouche, le rémanence, l’acidité, ou le sucré résiduel du vin.
Et il viendra à votre esprit une seule question : bon ? pas bon ?